Toyota lance la marque Century pour rivaliser avec Rolls-Royce. Découvrez le Century Coupé, son intérieur incroyable et la peinture de 60 couches.

Oubliez tout ce que vous savez sur Toyota. Le plus grand constructeur automobile au monde vient de frapper à la porte de l’Olympe automobile, un territoire jusqu’alors dominé par des noms comme Rolls-Royce et Bentley. Lors du Japan Mobility Show, le géant japonais n’a pas seulement présenté une voiture, mais a déclaré l’indépendance de sa perle rare : la gamme Century est désormais une marque à part entière, et sa première arme est un coupé si extravagant et mystérieux qu’il fait paraître les concurrents britanniques conservateurs.
La Révolution du Luxe Japonais : Adieu, Toyota. Bonjour, Century.
Pendant des décennies, le nom Century a été synonyme du plus haut niveau de luxe au Japon, une berline imposante réservée aux empereurs, aux officiels du gouvernement et à l’élite d’affaires. C’était le secret le mieux gardé de Toyota, une voiture que l’on voyait rarement en dehors de son pays natal. Mais cette époque est révolue. Toyota a décidé que la discrétion ne suffisait plus et a élevé la Century au rang de marque indépendante, positionnée non seulement au-dessus de Toyota, mais aussi de sa division de luxe acclamée, Lexus.

La stratégie est claire : attaquer le segment de l’ultraluxe avec une approche tout à fait nouvelle. La nouvelle marque Century promet une expérience « One of One », entièrement sur mesure, où chaque véhicule est une pièce unique, façonnée selon les désirs de son propriétaire. C’est une philosophie que Rolls-Royce pratique depuis plus d’un siècle, mais qui adopte désormais une touche japonaise de perfectionnisme et de technologie de pointe. Ce mouvement audacieux bouleverse le paysage, montrant que Toyota ne se contente plus d’être fiable et efficace ; elle veut être désirée, exclusive et inaccessible. La marque met toute son expertise, celle qui donne naissance à des monstres de performance comme la Toyota RAV4 GR Sport 2026, pour redéfinir ce que signifie le luxe extrême.
« Ce n’est pas une Toyota. C’est un Century, point final. »
Cette déclaration de l’entreprise elle-même lors de l’événement de lancement clarifie le niveau d’indépendance et d’ambition. La Century n’est plus un modèle, c’est un univers d’exclusivité, et le Century Coupé en est le Big Bang.
Le Century Coupé : Une œuvre d’art sur roue qui défie la logique
Si l’objectif était de provoquer un impact sismique, le Century a réussi. Le coupé présenté, encore sans nom officiel, est une sculpture roulante semblant venir du futur. Avec un design fastback imposant et des phares doubles rappelant le Century SUV récemment lancé, la voiture dégage puissance et élégance de manière unique. La peinture, d’un orange incandescent, n’est pas une couleur ordinaire : c’est le résultat de 60 couches de peinture appliquées minutieusement, créant une profondeur et un éclat que peu de véhicules au monde peuvent exhiber. C’est un niveau de détail comparable aux peintures les plus exclusives du marché, comme celles vues sur la Bentley Flying Spur Ombré by Mulliner.

Un Habitacle d’Autre Monde
Si l’extérieur impressionne, l’intérieur est là où la Century brise tous les paradigmes. Oubliez les agencements traditionnels. Le Century Coupé offre une expérience asymétrique, axée sur deux mondes : celui du conducteur et celui du passager avec chauffeur.
- Le Poste de Commande du Conducteur : Le conducteur est isolé dans une sorte de cocon, séparé par une console en bois noble et un mur de faisceaux laser rouges qui montent jusqu’au plafond. Le volant est une « yoke » futuriste, accompagné d’un tableau de bord numérique et d’une assise avec dossier en bois. C’est un environnement qui combine technologie de pointe et artisanat classique.
- Le Trône du Passager : De l’autre côté, l’expérience est de pure relaxation. La banquette du passager a été reculée vers l’arrière de la cabine, créant un espace pour les jambes digne d’une limousine. C’est la solution parfaite pour le propriétaire souhaitant être conduit avec le maximum de confort et de confidentialité, transformant la voiture en un salon sur roues.
Et l’audace ne s’arrête pas là. L’accès à la cabine se fait par des portes coulissantes asymétriques. Côté conducteur (droit, au Japon), il n’y a qu’une seule porte. Côté passager, deux portes coulissantes créent une ouverture large et majestueuse, facilitant l’entrée et la sortie sans les inconvénients des colonnes B. C’est une configuration qui évoque le Hyundai Veloster, mais exécutée avec un niveau de sophistication et de luxe sans précédent.

Sous le Capot : Le Mystère qui Alimente la Légende
Tandis que Rolls-Royce mise sur un avenir entièrement électrique avec le Spectre, le Century Coupé garde un pied dans la tradition. Les sorties d’air sur le capot envoient un message clair : il y a un moteur à combustion qui vibre là-dedans. Bien que Toyota ne fasse pas de commentaires sur les détails, les spéculations ont déjà commencé. Le plus probable est qu’il utilise le même groupe motopropulseur que le Century SUV : un puissant V6 hybride rechargeable, combinant performance et efficacité.
Cependant, l’histoire de la marque inspire des rêves encore plus fous. Le sedan traditionnel utilisait un V8 5.0 atmosphérique, et les puristes se souviennent encore avec affection du légendaire moteur V12 qui équipait la deuxième génération du Century entre 1997 et 2017. Bien que le retour du V12 soit hautement improbable à l’ère de l’électrification, la simple mention de son héritage confère déjà au nouveau coupé une aura de noblesse mécanique. La présence d’un moteur à combustion haute performance le place en compétition directe avec des monstres comme la Porsche 911 Turbo S 2026, même si avec une proposition totalement différente de luxe. L’idée d’un puissant V8 raffiné, à l’image des emblématiques 383 Stroker Engine, n’est pas hors de question pour de futures éditions.
Il n’est pas encore clair si le modèle présenté est un concept ou une version de pré-série, mais il est évident que Century ne plaisante pas. Des détails comme l’absence de vitre arrière (remplacée par des caméras) peuvent être adoucis dans la version finale, mais le message principal a été délivré : le Japon a un nouvel empereur dans le segment de l’ultraluxe. L’arrivée de Century en tant que marque indépendante, compétant avec des géants comme la Maybach et sa Mercedes-Maybach SL 680, redéfinit l’équilibre des pouvoirs sur le marché automobile. Toyota utilise sa puissance industrielle et son obsession de la perfection pour construire non seulement une voiture, mais un héritage. La guerre pour le trône du luxe est officiellement déclarée, et la réponse japonaise est silencieuse, imposante et absolument spectaculaire.




















































